Découvertes

Musée Kabyè de Lama saoudè

Ce musée est le fruit d’un long travail effectué par le père Knutz Alphonse qui a officié sur la paroisse de lama Saoudè et qui, au fil de longues années d’activités, a récolté tout un ensemble d’éléments du patrimoine culturel local, exposé à proximité de son domicile.

Les fêtes traditionnelles

Bien se renseigner sur les différentes dates de ces fêtes si vous êtes intéressés. Le Togo dispose d’une très grande diversité ethnique et culturelle. Le Togo propose quelques fêtes traditionnelles d’exceptions :Epe-ekpé(prise de la pierre sacrée) ; nouvelle an chez les Guins ;Gadao-Adossa (fête des couteaux chez les Tèm); Evala (les luttes traditionnellesKabyès).

Les activités liées aux fêtes traditionnelles

  • Agbogbo-Za : c’est la fête historique des Ewé (début septembre à Notsè).
  • Ayiza : fête du haricot (deuxième samedi du mois d’août à Tsévie).
  • D’pontr/ N’dack : fête de l’igname (premier samedi de septembre alternativement à Bassar et Guérin Kouka).
  • Epe-Ekpé : c’est l’une des cérémonies les plus importantes de toute l’Afrique de l’ouest. Epe-Ekpé est l’occasion de la prise de la pierre sacrée (Kpéssosso) qui demeure le noyau autour duquel tournent toutes les manifestations.
  • Evala : fête d’initiation (lutte) en pays Kabyè. Elle permet aux jeunes garçons de 18ans d’intégrer la classe des adultes. Les cérémonies finales débutent le deuxième samedi du mois de juillet à Kara.
  • Gadao-Adossa : fête des couteaux dans la région centrale
  • Habyè : fête religieuse des Kabyès de la Kozah. C’est une danse de démonstration magique. C’est l’occasion de montrer la force occulte des sorciers. Elle a lieu tous les cinq ans au mois de novembre.
  • Sinkaring : fête traditionnelle de la population de la binah (région de la Kara) elle est célébrée chaque deuxième samedi du mois de décembre.
  • Gbagba-Za : fête des moissons des Ewé d’Agou (premier samedi du mois d’août).
  • Ovazu : fête des moissons en pays Akposso et Akébou. Elle est célébrée chaque deuxième samedi du mois de décembre alternativement à Amlamé et Badou.

En savoir plus sur togotourisme.com

Le pays Tamberma

Les Batammariba ou Tamberma occupe une zone s’étendant sur 500km2 comprise sur la frontière Togo-Benin au Nord Est du Togo à proximité de Kanté. Elle abrite leurs constructions devenues célèbres grâce à leur architecture. Au XVIIIème siècle, les Tamberma sont arrivés du Burkina Faso. Chassés par les conflits interethniques, ils se sont logés dans un premier temps dans des baobabs creux.

Grace à leur construction remarquable, le site Tamberma est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le peuple Tamberma est un peuple qui vit de l’agriculture, la pêche, l’élevage et de la chasse.

Les constructions :

Construction du pays Tamberma.
Construction du pays Tamberma.

Elles sont faites par les hommes pour leur femme. Le Tamberma étant polygame, il se devra de construire une maison pour chacune de ses épouses. Les enfants appartenant au père, ils reçoivent une éducation commune.

Chaque femme entretiendra au mieux sa maison. Elle sera sollicitée pour les travaux de finition qui consisterons à faire les enduits et le badigeon. Ces derniers seront renouvelés à chaque saison des pluies.

La construction se fait en terre, pas de paille dans l’argile. Malaxée avec de l’eau, elle est utilisée en petites élévations d’une trentaine de centimètres empilées jours après jours.

Construction du pays Tamberma.
Construction du pays Tamberma.

La construction se décompose en deux parties : le rez-de-chaussée et une terrasse

– le rez-de-chaussée se compose de la cuisine, une partie réservée aux animaux, une partie réservée au stockage d’ustensile de cuisine, la salle de bain.

– sur la terrasse les chambres couvertes pour se protéger pendant la saison des pluies et le froid. Autres petites terrasses ouvertes utilisées pendant la saison chaude. Un orifice recouvert d’une pierre est laissé sur la terrasse pour permettre une communication entre le rez-de-chaussée et la terrasse. Une cuisine pour permettre la cuisson est installée aussi sur la terrasse.

Lors des visites touristiques les femmes proposent leur artisanat.

Artisanat du pays Tamberma.
Artisanat du pays Tamberma.
Artisanat du pays Tamberma.
Artisanat du pays Tamberma.

Le guide et la visite :

N’GNOUWAN Bébéna, guide
N’GNOUWAN Bébéna, guide

Notre guide N’GNOUWAN Bébéna est indispensable pour une visite de qualité. Recommandé à l’entrée du site, il vous accompagne tout au long de votre parcours en vous donnant un maximum d’informations.

FRAIS D’ACCES AU SITE :

1500FCFA / personne NON NATIONAUX 500FCFA / personne pour NATIONAUX 200FCFA/ personne Elèves, NATIONAUX.

FRAIS DE GUIDAGE : La visite du site est subordonnée à l’accompagnement d’un guide touristique local. En dehors des frais d’accès et des frais de guidage qui sont obligatoires, aucun autre frais n’est demandé sauf pour la visite du musée communautaire à Nadoba.

5000 FCFA PETIT CIRCUIT: départ du poste de billetterie. Visite de 02 tata au village Bassamba + maison UNESCO 5000 FCFA CIRCUIT MARCHE NADOBA: départ du poste de billetterie ou du Service de Conservation à Nadoba. Tous les mercredis, possibilité de consultations divinatoire, forge traditionnelle, bijoux en herbes, poteries, mets locaux, produits vivriers, produits agroalimentaires et cosmétiques locaux). 5000 FCFA CIRCUIT TAKIENTA: départ du service à Nadoba. Village de Pimini à Nadoba, beau panorama de la vallée Tamberma, de belles décorations de Sikien et de majestueux autels dans les tatas. 10000 FCFA: départ du poste de billetteries. Petit circuit+visite de la grotte (sauf pendant l’Eté), maison baobab+visite d’une fileuse au village Wartema, visite d’une potière au village Warengo, visite de la boutique d’objet de souvenir à Nadoba. Le site dispose d’une boutique de vente d’objets de souvenir qui se trouve à Nadoba (24km de la billetterie), l’accès y est gratuit et les prix des objets sont affichés. A Nadoba on trouve également un musée communautaire, celui de la banque de culturelle de Koutammakou. Son accès est payant et un guide spécialisé vous fera découvrir les objets.

FRAIS MUSEE DE LA BANQUE CULTURELLE

1000FCFA NON NATIONAUX 500FCFA NATIONAUX 200FCFA ELEVES/ ETUDIANTS NATIONAUX. Pour toutes difficultés prendre attache avec le responsable des guides touristiques locaux M.TCHAMOU David +228 90 93 38 66 / +228 99 56 14 52 ou le Conservateur M.NATTA Cyprien +228 90 11 50 71 / +229 61 27 75 96.

Les hauts-fourneaux de Bendjeli

Situés à 75km de la ville de Kara au Sud Ouest en pays Bassar dans une zone riche en fer, les fourneaux de Bendjeli ont connus leur apogée au XVIIIème et XIXème siècle avant l’arrivée des colonisateurs. Ces derniers ont apporté avec leurs machines, leurs véhicules, du fer qui a été recyclé par les forgerons ce qui a entrainé le déclin des hauts fourneaux de la région. Les Bassar sont venus du Burkina Faso et du Ghana vers le XVIIIème siècle. Peuple d’Agriculteurs et de forgerons ils se sont installés dans la région de Bassar et ont exploité le fer.

Haut-fourneau à Bendjeli
Haut-fourneau à Bendjeli

Chaque famille possédait 3 types de fourneaux : le petit, le moyen et le grand. Certains peuvent encore fonctionner comme celui de Bendjeli ; d’autres fourneaux sont encore visibles dans la région.

A l’époque le fer était mis sur le marché, troqué contre du charbon venu de Djimouri puis amener aux forgerons de Bitchabé. Les Kabyè de Tcharè distant d’environs 100km venaient à pied chercher le fer à Bendjeli, ce qui a permis l’installation des villages environnants comme Sanda-Kagbandan, Sanda-Afohou…

D’autres lieux s’avèrent intéressants à proximité de Bendjeli si vous souhaitez effectuer quelques marches : la mine de kaolin, une grotte où se retranchait une partie de la population, les personnes âgées, les enfants et les femmes, lors que des conflits entre tributs éclataient.

Sur demande, des danses du feu peuvent être organisées.

Sur la route de Bendjeli, le marché de Kabou organisé les mercredis s’avère d’un grand intérêt. Celui de Bendjeli a lieu les jeudis.

Concessions : Nous désignons ici par concession le lieu d’habitation d’une famille en Afrique. C’est l’ensemble des cases qui composent une habitation. Elle comprend une case d’accueil, une cours principale, des chambres en fonction du nombre de femmes et d’enfants. On y trouve aussi des locaux destinés aux animaux, des greniers, et surtout des cuisines pour la préparation des repas et de la bière locale (tchouk) faite à base de mil. Éventuellement la distillerie de vin de palme pour la fabrication du SODABI (alcool fort). Généralement la concession dispose d’un mur d’enceinte reliant les différentes cases.

Préparation de la bière (Tcoukoudou)
Préparation de la bière (Tcoukoudou)

Trekking dans les montagnes Kabyè

Pour ceux qui aimeraient bien faire des balades, nous leur proposons des pistes accessibles dans les monts Lama situés au environs de Kara. La balade peut durer en moyenne 2h de marche. Comme l’illustre les photos ci-dessous, ces pistes ont été l’œuvre des habitants de la montagne où on retrouve toutes les perceptives de la ville de Kara et la culture en terrasse spécifique au peuple Kabyè.

Trekking dans les montagnes Kabyè
Trekking dans les montagnes Kabyè
Trekking dans les montagnes Kabyè
Trekking dans les montagnes Kabyè
Trekking dans les montagnes Kabyè
Trekking dans les montagnes Kabyè

Des balades très intéressantes sont possibles dans les monts de Tcharè à environ 12 km de Kara. Là on y trouve des lieux insolites. Autres lieux intéressants à découvrir tels que d’anciennes concessions

monts de Tcharè
monts de Tcharè
monts de Tcharè
monts de Tcharè

Au cours de la balade, on pourra se reposer, pique-niquer au pied d’une cascade. Il existe également des logements pour ceux qui aimerais passer des nuits dans la montagne.

Le rocher des morts

Quand on parle du rocher des morts au TOGO, on fait allusion aux grands rochers en pays kotokoli dans les environs de Bafilo et précisément à Alédjo Kadara. L’altitude du rocher est de 830 mètres.

Explication du guide :

« Dans l’ancien temps, il y avait des gens qu’on exécutait, on dit dans la famille celui-ci il est mauvais, c’est un possédé disons. On voit que celui-ci a un bon diplôme qu’il veut aller à l’étranger, on le balaie. Les vieux, ils avaient leurs coutumes, ils ont cherché, peut être que c’est moi qui suis le mauvais, on m’attache comme cela par derrière, et il y a la corde, on me pousse, je tombe et on dit : rocher des morts, c’est fini. Un seul n’a qu’à partir et il y aura plusieurs centaines qui vont prendre la relève de la maison ».

Ce qu’il faut comprendre :

Dans l’ancien temps il y avait des gens qu’on exécutait parce qu’ils étaient soupçonnés d’être possédé. Quand les possédés voyaient qu’une personne avait un diplôme et qu’il pouvait évoluer jusqu’à l’étranger ou qu’une autre personne réussissait, ils les éliminaient. Les vieux ils avaient leurs coutumes, leur façon de rendre la justice. Ils ont cherché ‘‘le mauvais’’. Après avoir identifié le responsable, effectué la cérémonie, il l’on attaché les mains dans le dos accompagné au rocher où il était poussé dans le vide. Ces pratiques ont cessé aux environs de 1960.